Avec les récentes sorties de Chromebooks hauts de gamme, HP n’a pas manqué à l’appel et on se retrouve aujourd’hui pour le test du HP Chromebook x2 12-f001nf convertible, prétendument le plus puissant du constructeur. C’est ce que nous allons vérifier à travers ce test, un test réalisé par Hugo qui suit régulièrement Chromebook Live (donc un très grand merci à lui 😀👏 ) ! La tablette est vendue avec ses accessoires (clavier et stylet) au prix de 799 €.
Sommaire
Un design sobre et élégant
Dès le premier regard, HP ne laisse aucun doute : on est bien sur du Chromebook haut de gamme. Les finitions sont excellentes, le tout donne une impression de grande solidité et les matériaux sont premium. Le capot est en céramique blanc, la charnière et les bords sont carrés et en aluminium. Ils font penser aux contours qu’on peut retrouver sur les iPhone 4, que je trouve personnellement très classes. La base est noir mat. Contrairement à un iPad Pro ou à une Google Pixel Slate qui possèdent un clavier souple incertain dans certaines positions, ce Chromebook est très confortable en utilisation sur les genoux ou allongé sur un canapé grâce à la rigidité du clavier.
En ouvrant la bête, on trouve un écran tactile 2K IPS à rétroéclairage WLED de 31,24 cm (12,3″) de diagonale (2 400 x 1 600), entièrement en verre. Le format d’écran est assez carré (ratio 3:2 qu’on retrouve aussi sur le Acer Chromebook Spin 13), une mode que suit la plupart des constructeurs de Chromebooks actuellement puisqu’il est particulièrement adapté à une utilisation bureautique (lecture et rédaction de documents) et aux réseaux sociaux. On est donc sur une résolution supérieure à du full HD, une nécessité selon moi quand on est sur une taille d’écran inférieure à 13 pouces. Aucun soucis donc à ce niveau là, l’image est très nette, le texte est lisible et les couleurs sont vraiment pêchues. On aurait cependant aimé gagner quelques millimètres de diagonale avec des bords un peu plus fins, surtout à notre époque où la plupart des smartphones récents ont des bords ultra fins.
Sur ce même écran, on retrouve deux hauts-parleurs orientés vers l’utilisateur, ce qui est très agréable pendant le visionnage de vidéos. Ils sont très puissants et le son est clair bien qu’il manque de basse, comme la plupart des hauts-parleurs intégrés. On a également deux caméras de qualité correctes accompagnées d’un micro pour l’usage qu’on peut en avoir sur un ordinateur (principalement visioconférence) : 13 mégapixels à l’arrière et 5 mégapixels à l’avant. Sur les bords de l’écran, on trouve les boutons de volume (également réglable au clavier), le bouton power, une prise jack / micro, 2 prises USB Type-C et un lecteur de cartes micro SD. Une connectique un peu légère mais c’est normal car on parle bien d’une tablette même si on peut avoir tendance à l’oublier ! L’achat d’un hub (exemple) est fortement conseillé afin de pouvoir y brancher des clés USB et une prise HDMI. Le gros plus est le refroidissement passif, donc pas de ventilateur et pas de surchauffe, même en le poussant à fond et ça c’est classe (contrairement au Acer Chromebook Spin 13 qui est aussi plus puissant) !
Le clavier est silencieux, réactif et rétroéclairé, la matière est une imitation cuir agréable au toucher, un design sobre mais original. Le touchpad est correct mais on aurait préféré une surcouche en verre pour gagner un peu en précision dans la navigation. Le stylet maintenu par une lanière solidement accrochée au clavier suit le code couleur de l’appareil.
On en vient à la partie la plus intéressante du Chromebook : la convertibilité ! Si je devais résumer ce point en une phrase, je dirais : ça marche bien. Même très bien. Bien que l’écran soit solidement relié au clavier grâce à deux encoches magnétiques, le détacher de son support est facile et rapide.
Cela permet de passer en mode tablette en un rien de temps, utile lors d’une utilisation au format portrait ou qu’on souhaite se débarrasser du clavier. Mais on peut également faire pivoter l’écran avant de le réemboîter au clavier, particulièrement approprié au visionnage de contenus multimédias ou même pour passer en mode tente. Dans ce mode, on peut également fermer le Chromebook sur le clavier, écran vers l’extérieur.
Une machine puissante et polyvalente
Vous l’aurez compris, ce Chromebook sait à peu près tout faire, il s’adapte à la plupart des situations et des besoins, c’est pourquoi c’est selon moi un très bon achat à effectuer comme premier Chromebook. Aussi, avec un processeur Intel m3-7Y30 de 7e génération (équivalent d’un Intel Core i5-5200U) et 8GO de RAM, autant vous dire que vous n’aurez AUCUN problème de fluidité en surfant sur Chrome, même avec des dizaines d’onglets ouverts simultanément. Comme sur la plupart des Chromebooks, Chrome OS est installé sur un SSD donc le système démarre au quart de tour. En termes d’autonomie, il tient facilement 8 heures en utilisation bureautique classique, donc à priori pas besoin de le mettre à charger pendant la journée. J’ai testé les performances avec le jeu Asphalt 9 de Gameloft. Sans surprise, le jeu tourne de manière très fluide avec les graphismes élevés. Seuls un ou deux accros sont survenus sans pour autant gâcher mon expérience de jeu.
Pas de surprise non plus du côté de l’utilisation du stylet qui fonctionne avec une pile (2 piles sont fournies de base avec le Chromebook) comme pour le Pixel Pen du Pixelbook. L’écriture est précise et réactive, le passage en mode tablette se révèle une fois de plus pratique afin de poser l’écran à plat et de pouvoir y écrire comme sur un cahier.
Cerise sur le gâteau, ce Chromebook est très léger (1,44kg) et fin, donc transportable très facilement. Je recommande l’achat d’une housse de MacBook Pro (qui est de la même taille) pour le protéger lors du transport dans un sac.
De l’utilisation de Chrome OS
Quand je présente mon Chromebook à mes proches, plusieurs questions reviennent souvent.
La suite Office est-elle disponible sur les Chromebooks ?
Mieux que ça, elle est disponible directement sur Chrome via la Google Suite, donc rien à payer ni installer. On y retrouve Word, Excel, PowerPoint, simplifiés mais avec toutes leurs fonctions de base, même sans être connecté à Internet. Avec une connexion, on peut travailler à plusieurs en direct sur la même version d’un document, ce qui se révèle extrêmement utile pour les projets de groupes.
64GO de stockage, est-ce suffisant ?
Cela dépend de l’utilisation. Depuis que j’ai un Chromebook, je stocke la plupart de mes fichiers sur Google Drive, le Cloud de Google. L’avantage, c’est que j’ai accès à tous mes fichiers que ce soit sur mon Chromebook, mon smartphone ou mon PC Windows (moyennant une connexion Internet). Les fichiers de la suite Google sont eux consultables et modifiables sans connexion. Avec l’achat d’un Chromebook, vous disposez de 100GO d’espace de stockage disponible en plus des 15GO de base, soit 115GO de stockage en plus des 64GO en local sur le disque. Google Photos propose un stockage illimité de vos photos et vidéos en plus d’une synchronisation automatique à votre smartphone, et également accessible depuis n’importe quel appareil.
Bien évidemment, si vous choisissez un système de stockage de type Cloud pour tous vos fichiers, il faut être conscient que vous serez dépendants d’un accès Internet. A vous de voir si votre mode de vie vous offre la possibilité d’être suffisamment connecté. Si vous avez des fichiers de taille conséquente à stocker, par exemple un grand nombre de films que vous souhaitez visionner durant vos voyages en train ou en avion, investir dans une micro SD de 256GO par exemple peut être une bonne solution.
L’écran n’est-il pas trop petit pour naviguer sur le web ?
Non, il pourrait être trop petit mais il ne l’est pas grâce à ce bouton :
Si vous possédez un Chromebook avec un petit écran (inférieur à 13 pouces), le bouton plein écran va devenir votre meilleur ami, n’hésitez pas à en abuser. Le gain d’espace utile est frappant, et la surface de lecture passe de légèrement insuffisante à très confortable.
Qui a besoin d’avoir la barre d’URL, les onglets, favoris et barre des applications constamment affichés ? (Cette dernière est normalement masquée en mode plein écran, elle apparaît ici à cause de la capture d’écran.) Appuyer sur ce bouton est le premier réflexe à avoir en ouvrant Chrome.
Retrouve-t-on les mêmes logiciels que sur Windows ou Mac ?
Non pas tous, mais de nombreuses alternatives existent via des applications compatibles téléchargeables sur le Play Store. En fait, je déconseille l’utilisation d’applications comme Facebook, Twitter ou Youtube sur un Chromebook. Personnellement, j’ai trouvé l’utilisation de ces sites plus adaptés sur le navigateur Chrome directement. Selon moi, des applications comme celles-ci sont pertinentes sur smartphone puisqu’elles permettent d’épurer l’interface de navigation et simplifient leur utilisation car les écrans de nos téléphones sont relativement petits, ce qui n’est pas le cas de ce Chromebook en utilisant le mode plein écran.
Caractéristiques techniques
Accounts
Projects
Projects
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SSL
Domains
Sub-domains
Sub-domains
Sub-domains
Sub-domains
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HP CHROMEBOOK X2 (12-f001nf)
Processeur Intel Core m3-7Y30 (7e génération, 1 GHz de fréquence de base, jusqu’à 2,6 GHz avec technologie Intel® Turbo Boost, 4 Mo de mémoire cache, 2 cœurs)
Ecran tactile 2K IPS à rétroéclairage WLED de 31,24 cm (12,3") de diagonale (2 400 x 1 600), 3:2
64 Go d'espace de stockage eMMC
8 Go de SDRAM LPDDR3-1866
Clavier rétro-éclairé
Wi-Fi 802.11b/g/n/ac
Bluetooth 4.2
2 ports USB Type-C /1 prise jack et micro
Webcam 5 mégapixels à l'avant / Webcam 13 mégapixels à l'arrière
Lecteur de carte micro SD
1,4 kg
Autonomie d'environ 8 heures
Compatibilité Google Play Store
Stylet
Les plus et les moins
- La fluidité et la rapidité en toute situation
- La portabilité
- La convertibilité
- Le design
- L’écran et ses hauts-parleurs dirigés vers l’utilisateur
- Le refroidissement passif
- Le touchpad qui pourrait être plus précis
- Les bords de l’écran un peu larges pour l’époque
- Le manque de connectique (achat d’un hub quasi-obligatoire)
- Une mémoire locale un peu faible (achat d’une micro carte SD ou d’un DD externe à envisager si besoin de stocker davantage)
- Un peu cher, sans compter l’achat des accessoires précédents qui peuvent dans certains cas se révéler vitaux
Conclusion
En résumé, le HP Chromebook x2 est à mi-chemin entre le PC classique et le smartphone, ce qui en fait un partenaire qui rendra ceux-ci quasiment obsolètes à la maison. C’est en outre un puissant appareil qui promet une très bonne durée de vie, si vous êtes prêt à y mettre le prix. Il se révèle aussi efficace au travail pour la prise de note et la rédaction de documents que chez soi pour le visionnage de contenus multimédias et surfer sur Internet. Attention cependant, selon l’utilisation que vous en avez, il peut ne pas remplacer un PC classique. Personnellement, j’utilise toujours Windows pour les jeux et certains logiciels comme la suite Adobe qui n’est pas encore entièrement disponible sur Chrome OS (même si on trouve une version simplifiée de Photoshop par exemple, gratuite et vraiment efficace). Mais c’est quasiment la seule utilisation que j’ai de mon ancien PC dorénavant !
Fondateur de Chromebook Live/Tech Live et de la société de services Blicom et passionné de Chromebook, je vous partage les actualités incontournables sur les Chromebooks et Chrome OS ainsi que mes retours d’expérience sur ces sujets avec une approche utilisateur mais business aussi. Localisation : Paris & Internet.