Quelques jours après les premières rumeurs, Google a officiellement confirmé une réduction de ses effectifs touchant sa division stratégique qui chapeaute le développement d’Android, de Chrome et du matériel Pixel.

Des licenciements pour plus d’agilité et d’efficacité
Confirmant une information du média « The Information », Google a admis avoir procédé à des « réductions de postes », affectant « plusieurs centaines » de collaborateurs. La raison invoquée par le géant de la tech est une recherche accrue d’agilité et d’efficacité opérationnelle. Cette démarche s’aligne sur un mot d’ordre interne plus large visant à améliorer la vitesse d’exécution, déjà mentionné lors de l’annonce d’un plan de départs volontaires en janvier dernier.

Ces licenciements surviennent au sein de la division « Platforms & Devices », une division dirigée par Rick Osterloh (le fameux qu’on voit dans les conférences Made By Google) et formée en avril 2024 suite à la fusion de deux entités précédentes. Son périmètre est assez considérable : il englobe non seulement les systèmes d’exploitation Android (sous toutes ses formes : Auto, TV, Wear OS, XR), Chrome et ChromeOS, mais aussi les appareils Pixel, Nest et Fitbit, ainsi que les services populaires Google Photos et Google One. D’autres scopes majeurs comme la recherche (Google Search), Maps, l’IA Gemini ou Google Workspace appartiennent à des divisions distinctes.
Pour l’instant, l’entreprise n’a pas détaillé quelles équipes spécifiques au sein de cette grande division sont les plus touchées. Ces licenciements font suite à une initiative de départs volontaires plus tôt dans l’année, par laquelle Google entendait, selon ses dires, mieux gérer les restructurations après des critiques passées. À court terme, l’impact de ces changements sur les utilisateurs finaux des produits et services concernés devrait rester limité.
C’est un changement qui est très intéressant notamment en période de course folle autour de l’IA qui pourrait bénéficier de plus de ressources contrairement aux entités précédement cités. Et dans ce contexte, nous ne verrons pas de Pixelbook de sitôt, mais sûrement des partenariats très rapprochés avec des constructeurs.

Fondateur de Chromebook Live/Tech Live et de la société de services Blicom et passionné de Chromebook, je vous partage les actualités incontournables sur les Chromebooks et Chrome OS ainsi que mes retours d’expérience sur ces sujets avec une approche utilisateur mais business aussi. Localisation : Paris & Internet.