Cela fait des mois et des mois que j’avais entendu parler d’un grand changement sur Chrome OS : la possibilité d’installer et d’exécuter simplement des applications Windows. Et bien, ce jour va bientôt arriver grâce au partenariat entre Google et Parallels.
Chromebook : après les applications Linux, place aux applications Windows
Les Chromebooks respectent une tendance qui s’affirme de plus en plus de nos jours : l’usage cloud. Nous sommes de plus en plus à utiliser le navigateur pour accéder à des applications hébergées sur des serveurs et ainsi de moins en moins contraints à installer des clients lourds. Ce phénomène est évidemment lié à l’expansion d’Internet et du débit ainsi que des langages de développement. Notons aussi l’arrivée des PWAs sur les différents OS qui soutient clairement cette évolution.
L’usage cloud se reflète aussi beaucoup dans le monde de l’entreprise, et aujourd’hui on parle de « Cloud Workers » pour définir ces employés qui passent principalement par leur navigateur pour être productif. Cela dit, beaucoup d’organisations héritent encore de clients lourds Windows qui leur permettent de fonctionner correctement : des applications sur mesure ou bien des applications notoires comme Office et notamment Excel pour l’utilisation de macros spécifiques. Pour ces organisations qui souhaitent tout de même basculer sur Chromebook, il existe des solutions comme la VDI ou bien la virtualisation d’applications.
Et c’est au travers du site officiel de Parallels, solutions de virtualisation bien connues sur les autres OS, que le spécialiste de la virtualisation a annoncé son partenariat avec Chrome Enterprise (les offres Chrome pour les entreprises, des sujets sur lesquels j’interviens chez Econocom). Avec la promesse suivante : faire tourner des applications Windows, incluant Microsoft Office, sur les Chromebooks Enterprise. Apparemment, cette solution devrait voir le jour courant automne 2020 sur Chromebook.
Même si on ne sait pas sous quelle forme va se manifester la solution, un partenariat avec Chrome Enterprise signifie des engagements de Google dans l’intégration efficace (nous l’espérons) de celle-ci au sein de l’OS. Je suis assez excité par la nouvelle car cela devrait débloquer pas mal de freins venant de chez certains clients qui constateront qu’avec les Chromebooks, il sera désormais possible de combler la quasi-totalité des usages en entreprise. Par contre, aucune annonce pour le marché grand public… Ça viendra peut-être plus tard !
Fondateur de Chromebook Live/Tech Live et de la société de services Blicom et passionné de Chromebook, je vous partage les actualités incontournables sur les Chromebooks et Chrome OS ainsi que mes retours d’expérience sur ces sujets avec une approche utilisateur mais business aussi. Localisation : Paris & Internet.
Salut Fred,
clairement un game changer 🙂
la sécurité de ChromeOS et l’interopérabilité ( Android / Linux / Windows 😉 )
En ce moment je cherche à faire des petites applications et rapidement ce pose le problème de la GUI (aujourd’hui, on est dans le tout HTML avec des projets comme Electron) mais avoir une app qui fait presque rien et plus de 100Mo c’est embêtant (juste parce que c’est Chrome qui est embarqué en réalité).
Il existe des projets comme LibUI qui permet d’avoir une interface commune entre Windows / Linux et Mac mais pas ChromeOS ( Native Client > https://developer.chrome.com/native-client c’est encore très rare)
Là, le fait de supporter Windows peu apporter de la souplesse dans ce genre de petit projet (on peu faire Windows / Linux et finalement, ça fonctionne aussi sous ChromeOS)
J’espère que ça sera plus intégré que Wine 😉
En fait le problème vient surtout des utilisateurs qui ne veulent pas passer à Office 365 car la version Online avec Outlook en PWA fonctionne de manière ultra rapide, je l’utilise au boulot sur mon chromebook. La version Word est certainement la plus décevante, PowerPoint fonctionne bien que pour ma part je trouve que la suite Google est bien meilleure, d’ailleurs je partage pas mal de fichier Excel/Tableur avec des clients. Pour les applications Windows, je passe par une virtualisation sur un ESX, donc à distance j’ai accès à un Windows 10. Bien sur il faut être connecté, mais aujourd’hui pas d’internet …. Point de salut.